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бесплатно рефератыLes moyens linguo-stylistiques de letude du texte

La construction de la typologie des textes presente beaucoup de difficultes a cause d'un grand nombre de variations de l'objet, c'est-a-dire du texte. Mais quand meme on peut deja parler de grands resultats dans ce domaine. Il existe les descriptions des particularites communicatives, structurales et semantiques des textes d'un conte, d'une ballade, d'un mythe, d'un roman policier et d'un article.

On connait d'autres criteres de la construction de la typologie des textes. Parmi eux on peut citer les suivants: le premier est fonde sur l'analyse des manieres des rapports des elements qui entrent dans le texte; le deuxieme est fonde sur l'etude de l'objectif communicatif et sur les particularites semantiques du texte. La typologie creee selon deuxieme critere se construit autour du modele d'un acte du langage, propose par le fondateur du structuralisme R.Jackobson. On fait de differentes oppositions selon les elements de l'acte communicatif sur lesquels s'oriente le texte.

Par exemple, s'il s'oriente sur l'expediteur du message - on distingue des textes collectifs (prose scientifique, langage d'affaire) et individuels (oeuvres d'art).

En analysant les structures du texte on fait d'autres oppositions:

des textes complets et non complets;

des textes marques et non marques.

D'autres linguistes proposent d'autres constructions de la typologie des textes. Donc on ne peut pas estimer ce probleme bien etudie. Les linguistes cherchent de nouveaux criteres selon lesquels on oppose les textes et on les reunit en types.

L'etude des unites qui composent le texte elargit les cadres de la theorie syntaxique, en y introduisant comme objet d'etude une nouvelle unite qui est plus grande qu'une proposition. On nomme cette unite ensemble syntaxique compose. Cette branche de syntaxe est l'une des moins etudiees. Elle a ete elaboree par A.Pechkovski, L.Boulachovski, N.Pospelov.

La mise en relief des categories particulieres du texte, des moyens de l'expression est etudiee au cours des dernieres annees. Cette branche est liee avec tels noms des linguistes comme I.Galperin, P.Charveg. Mais jusqu'a present il n'y a pas de seule opinion sur les categories du texte et leur classification.

L'etude des relations et des liens entre les phrases preoccupe les linguistes. L'examen de la liaison semantique et structurale entre les elements du texte contribue a l'elaboration de la syntaxe des structures composees.

3. Limites de l'analyse linguistique du sens

Dans la mesure ou les echanges linguistiques oraux comme ecrits sont le plus souvent de dimensions superieures a celles de la phrase, les deux sens d'analyse de textes sont lies. D'autant que les effets de sens fondamentaux, la relation a la realite extra-linguistique, la modification du sens des elements du “code” ne se manifestent pas - pour l'essentiel - au niveau de la phrase. Reste que les effets textuels au sens d'effets au niveau des grandes unites tout autant que les effets lexicaux, phoniques, syntaxiques ne sont pas etudies ici en eux-memes, mais dans leur contribution au fonctionnement global du texte, ce qui pose le probleme des limites de l'approche linguistique de la signification.

Qu'il s'agisse de l'analyse de l'ensemble des systemes semiologiques ou du role du langage dans ce qu'on designe du nom de “la pensee”, il nous semble qu'on a largement tendu dans les developpements recents des sciences humaines a oublier que la signification meme de semiotique et de linguistique ne pouvait apparaitre que dans leur relation a l'extra-semiotique et a l'extra-linguistique. Principalement a l'ensemble des pratiques qui eventuellement signifiantes, sont d'abord des pratiques de modification de la nature et ne sont que secondairement signifiantes. On risque, si on oublie cela, de remplacer l'idealisme de la conscience subjective par l'idealisme objectif du “tout est signification”.

Plus precisement, le fait qu'une pratique humaine passe par l'utilisation du langage et que le langage soit un mode de communication “universel”, non limite a priori dans son objet, ne signifie pas que le linguiste est au centre de l'analyse de cette pratique. Pour prendre deux exemples opposes:

Considerer un texte comme ideologique, c'est non pas en faire une analyse interne en cernant des traits structurels qui distingueraient “le” discours ideolologique du discours scientifique mais renvoyer ce discours a la situation et aux interets, aux pratiques effectives des groupes au nom desquels ce discours est tenu.

De meme, c'est d'abord en tant que chimiste ou mathematicien que l'on peut juger des textes de chimie ou de mathematiques : dans la mesure ou c'est leur valeur de verite qui est le probleme essentiel, ce n'est pas ce que le linguiste a a en dire qui est central.

Peut-on alors dire que le linguiste n'a a s'interesser au discours que dans la mesure ou il ne s'occupe pas du probleme de la verite des textes mais seulement des “moyens linguistiques” utilises?

Le texte embarrasse le linguiste ou du moins l'a longtemps embarrasse au point que celui-ci ignorait le plus souvent celui-la comme en temoigne cette remarque du “Dictionnaire encyclopedique des sciences du langage” de O.Ducrot et V. Todorov: “La linguistique limite a la phrase l'objet de son investigation… Il en est resulte un vide dans la theorie du texte, que des remarques dispersees de la part des litteraires n'ont pas encore comble”. En plus de vingt ans la situation s'est sensiblement modifiee et l'on peut considerer qu'une branche nouvelle de la linguistique est nee, dont l'objet specifique est le texte et qui recoit des denominations diverses telles que grammaire de texte, analyse du discours, pragmatique textuelle, linguistique textuelle, etc.

Au demeurant l'attention a la realite textuelle est loin d'etre un phenomene recent si l'on sort du cadre strict des sciences du langage; elle est meme fort ancienne si l'on songe aux pratiques philologiques des humanistes de la Renaissance et plus encore aux analyses formelles des textes litteraires, a la base d'une discipline comme la stylistique - laquelle pour etre relativement recente comme discipline academiquement reconnue, puise sinon sa methodologie du moins une part de sa terminologie dans cette autre pratique de l'Antiquite grecque puis latine: la rhetorique, definissable a la fois comme art de la persuasion et typologie des textes. La linguistique textuelle est donc, on le voit, une discipline quelque peu paradoxale. Evaluee a l'aune de ce qu'il est convenu d'appeler la linguistique moderne, elle parait toute jeune et en quete de legitimite; replacee dans la longue duree des savoirs et des techniques - philologique, litteraire et judiciaire - qui ont pour objet, sinon le texte en general, du moins certains types de textes, elle semble n'en etre que le prolongement ou l'elargissement.

De fait, l'ambition de la linguistique textuelle, comparee notamment a celle de la stylistique - normalement entendue comme stylistique du texte litteraire - est de decrire tout texte: non seulement ceux que la tradition reconnait comme dotes d'une qualite esthetique, mais tous les autres : textes scientifiques, techniques et juridiques, discours politiques et messages publicitaires, sans oublier la conversation quotidienne.

Loin d'etre par consequent un objet qui se deroberait a l'examen le texte apparait comme la donnee empirique la plus directement accessible a l'observateur. Encore faut-il pour le decrire en maitriser la profusion et l'extreme variete. De la procedent les deux objectifs prioritaires d'une linguistique textuelle: 1) la signification exacte de ce qu'est un texte, de son mode de fonctionnement (c'est la la tache d'une grammaire de texte en general); 2) l'identification des divers types de texte qui fournit la matiere d'une typologie textuelle.

4. Notion de texte dans la linguistique textuelle

On n'a pas encore la seule notion de texte qui serait complete et porterait le caractere terminologique. Donc on va s'arreter sur celui-ci: « Le texte est une quantite de propositions qui sont liees par differents types de liaison lexicale, logique et grammaticale, capable de rendre une information organisee ».

La linguistique textuelle a pour but de decrire l'organisation des conditions de la communication humaine. Conformement a cela l'objet d'etude de la linguistique textuelle est le texte qui est le produit du langage parle ou ecrit.

On peut citer encore une autre notion de texte, plus etroite, proposee par I.Galperin : «Le texte c'est un produit du langage parle fixe par ecrit». En conformite avec cette notion le texte possede une finalite, litteralement corrigee; il a le titre et toute une serie d'unites particulieres liees par differents types de la liaison lexicale, logique, grammatique et stylistique. Le texte se caracterise par l'incarnation graphique et par sa capacite de changer ses qualites. Le texte peut se trouver dans un etat de calme ou bien dans un etat de mouvement. Son existence n'est bornee de rien.

Le texte reflete l'actualite et donne des renseignements sur cette derniere.

Il existe plusieurs conceptions qui interpretent differemment la notion de texte selon l'aspect principal qu'elles mettent en relief:

les conceptions qui mettent en relief un aspect statique : on comprend le texte comme une information degagee de l'expediteur,

les conceptions qui mettent en relief la processualite du texte : on tient compte de la capacite de la langue de fonctionner en langage.

les conceptions qui font l'accent sur la source du texte, c'est-a-dire sur l'activite de la parole. Ces conceptions s'orientent sur l'acte de la communication qui suppose la presence de l'expediteur et du destinataire.

les conceptions stratificationnees qui examinent le texte comme un niveau du systeme de la langue. L'inclusion du texte dans hierarchie des niveaux de la langue suppose l'examen d'un texte abstrait et d'un texte dans sa realisation concrete.

5. Texte litteraire

La meme notion « le texte » embrasse de differents objets : « texte » comme produit de la langue naturelle et « texte » comme produit de l'art. On nomme la langue naturelle un systeme primaire car on decouvre le monde a l'aide de la langue et on donne des noms aux differents phenomenes.

Le texte litteraire c'est un systeme secondaire parce qu'y se croisent le reflet du monde objectif et l'invention de l'auteur. La langue naturelle est un materiel de construction pour le texte litteraire. La langue du texte litteraire possede un systeme particulier de signes qui reste le meme pour differentes langues.

Et dans ce sens on peut dire que « Anna Karenina » et « Madame Bovary » sont ecrits en meme langue. Cette langue se caracterise par une pluralite d'interpretations. Trois valeurs principales cooperent dans le texte : la valeur de l'actualite, la valeur des notions et la valeur des significations.

Le texte comme produit de la langue se caracterise par la formule « actualite - sens - texte »; dans le texte litteraire cette formule se transforme en « actualite - image - texte ». Cela reflete telles caracteristiques du texte : union de l'actualite objective et de la fantaisie, de la verite et de la fiction.

Ces particularites du texte litteraire donnent naissance a la pluralite des plans semantiques. En parlant de la semantique de texte il faut mentionner le plan du contenu et le sens du texte.

6. Probleme definitoire du texte

Si le texte embarrasse le linguiste, c'est qu'il a quelque mal a en donner une definition. En soi, notons-le bien, cette difficulte n'est pas exceptionnelle : la notion de texte appartient en realite a cet ensemble de notions pretheoriques que la linguistique a heritees de la tradition grammaticale, rhetorique ou philosophique et qui sont plus intuitivement percues que conceptuellement delimitees.

En ce qui concerne le texte, la difficulte est accrue du fait sui-vant. En effet, ce que font clairement apparaitre toutes les analyses de type structural (au sens le plus large du mot), c'est que, du phoneme au syntagme, toutes les unites subphrastiques sont identifiables par le biais d'une decomposition associant la double procedure de la segmentation et de la commutation et impliquant l'existence de classes distributionnelles de phonemes, de morphemes et de syntagmes. Il est correlativement possible de definir le morpheme comme une suite ordonnee de phonemes, le syntagme comme une suite ordonnee de morphemes et la phrase comme une suite ordonnee de syntagmes : decrire la grammaire d'une langue, a travers les trois approches (phonologique, morphologique et syntaxique), c'est, notamment, mettre en evidence la nature de ces ordinations. Or, bien que l'analyse distributionnelle ait pu etre presentee par cer-tains distributionnalistes comme egalement applicable au texte, des lors defini comme suite ordonnee de phrases, on voit mal ce que pourrait etre une classe distributionnelle de phrases : il faudrait pour cela pouvoir definir formellement une phrase par la somme de ses environnements possibles, deux phrases etant reputees appartenir a la meme classe des lors qu'elles seraient substituables l'une a l'autre dans un meme environnement.

Cela revient a dire qu'on ne saurait decomposer le texte en phrases comme on peut decomposer la phrase en syntagmes, le syntagme en morphemes et le morpheme en phonemes -- ce qui signifie que, dans le cas particulier du texte, le rapport du tout a la partie ne releve pas du meme type de previsibilite que celui qui existe entre chacune des unites subphrastiques et leurs constituants imme-diats. Ce saut de nature, qu'on effectue en passant de la phrase au texte, est d'ailleurs explicitement reconnu par la plupart des syntacticiens qui s'accordent, en general, pour affirmer que la phrase constitue l'horizon indepassable de leur champ descriptif.

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